l'élan du départ
concentré dans le premier train
ou plutôt
dans la première poignée de main
ou plutôt
Viewing entries in
poésie
on n'invente pas des noms comme ceux-là
trop longtemps qu'ils existent
mâchonnés par des gens qui n'avaient pas de lettres en main
que la terre en bottes séchées entre leurs doigts calleux
J'aurais voulu que l'on soit nombreux à flouer les contours de nos certitudes
A prendre la main de l'enfance
À croire en l'irréel
A passer le pas
Sur la route
L'écriture avec soi
Comme seul bagage
EUX
les paupières en tombant ont effacé les images solaires
pour que les corps se replient mieux sur eux-mêmes
dans les draps suants, les muscles démêlés se reposent
seins détendus – verge détendue – dorment en silence
Ce soir à la soupe - quoi qu'il fasse - il parlera d'étoiles De ciels trop lourds et D'enfant soleil
Le Lez se fait petit, presque oublier. Enfant obéissant abandonné dans un coin de la pièce
Il joue aux bateaux sans autre bruit que ses murmures
Ce poème raconte le Lez, cette rivière qui traverse Montpellier et envahit les rues chaque l'automne.
Cycle du temps
Bullshit !
La roue tourne carré
C’est le mammouth sous caillou
La petite sœur devenue grande / Serre l'enfant contre son sein / Malgré ses paupières baissées / Je sais qu'elle couve le petit corps / Ses mains le cueillent dans le berceau / Son jardin printemps-été / Elles l'entourent et le protègent / Lui offre un terreau pour éclore.